Comment différencier le baby blues de la dépression post-partum ?

Votre bébé est enfin là dans vos bras, et pourtant vous n’arrivez pas à être aussi joyeuse que vous l’espériez, vous vous posez des tas de questions et vous vous sentez perdue ? Ne vous inquiétez pas, cet état lié au post-partum est monnaie courante chez les jeunes mamans ! Du baby blues à la dépression post-partum, différents stades touchent ces dernières, mais si l’un est passager, l’autre peut mener à un vrai suivi thérapeutique.

Quelles sont les causes du baby blues ?

Vous avez très certainement déjà entendu parler du « baby blues » dans votre entourage. Cet état de fébrilité touche 50 à 80% des jeunes mamans selon le site du gouvernement 1000 premiers jours. Aussi appelé le « syndrome du 3ème jour », il apparait généralement à partir du 3ème jour de vie de votre bébé jusqu’au 11ème jour en moyenne. Le baby blues est une réaction naturelle qui serait causée par les changements physiques, psychologiques et hormonaux liés à l’accouchement. S’il n’a pas été encore prouvé que la brusque descente d’hormones provoque le baby blues, il y a fort à parier qu’après 9 mois sous hormones à gogo avec un petit être dans notre ventre, se retrouver avec un ventre vide et une chute d’hormones, joue sur notre moral.

Comment reconnaître le baby blues ?

Vous êtes irritable ou sujette à des sautes d’humeur ? Vous avez soudainement envie de pleurer à un moment précis de la journée ou tout au long de celle-ci ? Vous vous sentez dépassée par ce grand chamboulement dans votre vie ? En même temps, qui ne le serait pas alors qu’il a la responsabilité de maintenir en vie un petit être qui est dépendant de ses parents ? Cet état est généralement passager et fait partie, pour de nombreuses femmes, de la découverte du statut de jeune maman.  En revanche, si le phénomène perdure au-delà de deux semaines, il faut se rapprocher d’un professionnel de santé pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une dépression post-partum.

Comment sortir du baby blues ?

  • Parlez-en en priorité à votre conjoint et vos proches : ils pourront ainsi comprendre dans quel état d’esprit vous êtes et pourront vous apporter leur soutien.
  • Prenez soin de vous : essayez de vous accorder quelques moments pour vous. On sait que c’est difficile dans les premiers temps, mais c’est très important ! Le papa ou la maman est là aussi pour prendre le relais et vous permettre de souffler un peu.
  • Aérez-vous : prendre un bon bol d’air frais vous permettra de vous ressourcer et pratiquer une activité physique est bon pour le moral !
  • Passez du temps avec votre bébé : profitez de ces premiers instants de découverte pour apprendre à connaître votre petit bout, prenez le temps de vous connecter tous les deux.
  • Et surtout : ne culpabilisez pas ! Le sentiment que vous ressentez est tout à fait normal et s’estompera de lui-même sans qu’il n’y ait besoin de l’intervention d’un professionnel.

Quelle est la différence avec une dépression post-partum ?

La principale différence avec le baby blues est que la dépression post-partum peut survenir quelques mois après la naissance de votre enfant et qu’elle dure plus de deux semaines. Elle touche 10 à 20% des femmes, selon 1000 premiers jours et n’est donc pas un phénomène isolé. Insomnie, pensées négatives, tristesse et crises de larmes ou encore incapacité à s’occuper de son bébé sont des symptômes à ne pas négliger. La dépression post-partum est une maladie qui peut tout à fait être soignée lorsque l’on est accompagnée par un professionnel de santé (sage-femme, gynécologue, médecin, thérapeute, etc.).

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Comment éviter le baby blues ou la dépression post-partum ?

S’il est compliqué de savoir à l’avance si on souffrira de baby blues ou dépression post-partum, on peut essayer de se faire accompagner au maximum avant et après notre accouchement. Maman Blues© est une association nationale créée en 2006 qui a pour vocation d’informer et de soutenir anonymement et gratuitement les jeunes parents qui éprouvent des difficultés. L’association se bat également pour lever le tabou sur la difficulté maternelle pour que les jeunes mamans n’aient plus peur d’en parler et de se faire aider. À Bordeaux, un relais est à votre écoute pour parler de vos inquiétudes ou questionnements.

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